とある文章の執筆のために、INHAのシンポジウム履歴を漁っていたところ、今後の自分の研究にとって参考になりそうな記述を、いくつかみつけた。メモ代わりにコピー&ペースト。

Bibliothèques d’architecture : question de sources et de méthodes(建築と書物)
Journées d’étude internationales organisées en collaboration avec l’Association française des historiens d’architecture (AFHA)
Vendredi 14 janvier - Samedi 15 janvier 2005

Depuis l’invention de l’imprimerie et de la gravure, l’architecture a toujours été intimement liée à l’édition. Le nouvel intérêt des historiens de l’architecture pour les livres d’architecture que l’on observe depuis ces quinze dernières années porte précisément sur cette nature « livresque » de l’architecture.
Le sujet de ces journées d’étude touche à l’un des « chapitres » de cette histoire, celui de la circulation et de la réception des livres d’architecture. Bien qu’elles ne soient qu’un des multiples instruments que l’historien utilise dans ses recherches, les bibliothèques lui permettent de repenser ses stratégies et ses ambitions en le rapprochant des différents domaines de l’histoire des pratiques culturelles.
Seront discutés les questions relatives aux sources (archives, bibliothèques existantes, catalogues de ventes, bibliographies professionnelles, listes de souscription), aux bibliothèques architecturales constituées par les différentes institutions (académies, écoles, sociétés) et enfin, aux bibliothèques d’architectes.
http://www.inha.fr/spip.php?article531

Le Corbusier architecte du livre
Conférence organisée par l’Ecole d’architecture de Belleville et l’INHA, donnée par Catherine de Smet
Jeudi 31 mars 2005

De son premier ouvrage, paru en 1912, à son ultime autobiographie de 1960, L’Atelier de la recherche patiente, Le Corbusier a publié plus d’une trentaine de titres. Production considérable, et activité à part entière : il concevait en effet chaque volume comme un projet tant intellectuel que matériel et esthétique, dont il entendait maîtriser l’élaboration de A à Z.
La typographie, déclare-t-il dans Le Modulor, ressortit à l’architecture : en assurant lui-même la mise en page de ses livres, Le Corbusier agit en constructeur, mais aussi en artiste, révélant une position singulière face aux courants de la modernité graphique. Il élabore en particulier une stratégie visuelle toute personnelle afin de créer dans l’espace imprimé une sorte de musée imaginaire de son œuvre personnelle multiforme, cherchant à accomplir, par le livre, son difficile projet de synthèse des arts.
http://www.inha.fr/spip.php?article586

ルドゥーにおいては、二つのカラクテール(性格/文字)がその建築を規定しているのだが、この点でル・コルビュジェとの通底性があるのかもしれない。(ル・コルビュジェについては全く不勉強なので、現状では「かもしれない」としか言えない。)

Autour du livre d’architecture : recherches en cours(建築と書物:2003年以来INHAの「建築史」系における主要テーマであるらしい)
Alice Thomine, conseiller scientifique à l’INHA
Mercredi 5 octobre 2005

Depuis 2003, les activités de l’axe « Histoire de l’architecture » de l’INHA se sont orientées vers l’histoire du livre d’architecture, conformément à la demande des chercheurs qui ont constaté, et l’intérêt de développer cette approche pour mieux comprendre l’objet architectural, et la pénurie d’outils dans ce domaine. Les deux programmes de recherche de l’INHA sur le livre d’architecture (le catalogue raisonné des livres d’architecture de la collection Jacques Doucet et le catalogue des écrits des élèves en architecture de l’Ecole des beaux-arts conservés dans la bibliothèque de l’Ensba) ont donc vocation à compléter et soutenir les travaux menés par d’autres institutions ou chercheurs dans ce domaine. Cette table ronde sera donc l’occasion de présenter l’avancement des programmes menés par l’INHA ainsi que de faire le point sur les recherches actuelles relatives au livre d’architecture.

Présentation des projets en cours à l’INHA

  • La valeur d’un outil : catalogue raisonné des livres d’architecture dans la collection Jacques Doucet (Olga Medvedkova, pensionnaire INHA et Xavier Pagazani, chargé d’études et de recherche, INHA) ;
  • Les écrits d’architectes : le catalogue des écrits des élèves en architecture de l’Ecole des beaux-arts (Alice Thomine, conseiller scientifique INHA et Delphine Aboulker, chargé d’études et de recherche, INHA).

http://www.inha.fr/spip.php?article839

La fabrique de l’archéologie en France(フランスにおける考古学の創出)
Colloque organisé par l’Institut national d’histoire de l’art et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP).
Jeudi 14 février et vendredi 15 février 2008
Institut national d’histoire de l’art

En France, dans un paradoxal déni du passé, les fondements de l’archéologie ont été longs à émerger. Si, dès le milieu du XIXe siècle, l’État met en place des structures de recherche en Italie, en Grèce, en Egypte, en Syrie ou en Extrême-Orient, il faudra attendre 2002 pour que la France se dote d’un institut de recherche dévolu à la « sauvegarde par l’étude » du passé de son propre territoire. Pourtant, de l’abbé Cocherel qui organise le sauvetage d’une sépulture néolithique à Houlbec-Cocherel en 1685, à Boucher de Perthes qui révolutionne l’idée même de l’origine de l’homme au milieu du XIXe siècle, ou à André Leroi-Gourhan qui renouvelle l’archéologie préhistorique dans l’après-guerre, nombreux furent les précurseurs de la science archéologique en France.
Comment se constitue-t-elle à partir de la Renaissance ? Quel fut le rôle des antiquaires ? Comment fouillait-on au XIXe siècle ? Pourquoi un musée des Antiquités nationales ? Comment comprendre que la loi de 1913 sur les monuments historiques oublie les vestiges archéologiques ? Pourquoi Vichy légifère-t-il ? Quelle est l’incidence de la décolonisation ? Qui invente l’archéologie de sauvetage ? Comment se consolide l’archéologie préventive ? Où sont les enjeux de l’archéologie aujourd’hui ?
Ce colloque contribuera à l’histoire de la discipline, son émergence en France à partir de la Renaissance jusqu’à son développement au XIXe siècle et à sa reconnaissance légale en 1941, jusqu’à l’irruption de l’archéologie de sauvetage dans les années 1970 et à la structuration récente de l’archéologie préventive.

L’histoire de l’art, de l’Université à l’Ecole : des fronts de la recherche aux études primaires et secondaires(フランスにおける「美術史教育」という制度について)
Débats organisés par l’INHA en partenariat avec l’APAHAU ( Association des professeurs d’histoire de l’art et d’archéologie des Universités)
17 avril 2008
14 h15-18 h
Institut national d’histoire de l’art

La décision d’inclure l’histoire de l’art dans les programmes des enseignements primaire et secondaire en France ne peut que satisfaire les historiens de l’art dans les universités, les écoles d’art et d’architecture, les musées, les centres de recherche et de documentation, le marché de l’art, l’édition ou la presse. Pourtant, jusqu’à présent ceux qui ont en charge ce projet à l’Éducation nationale ont été plutôt rétifs à l’idée de fonder la discipline scolaire sur la discipline universitaire, comme c’est le cas pour d’autres enseignements. Serait-ce en raison de la complexité des objets et des méthodes de l’histoire de l’art ?
L’étude des œuvres d’art à l’école, destinée à ouvrir l’esprit des élèves et à encourager leur curiosité, peut-elle conduire à apprécier la signification des œuvres ? Pour construire les bases d’une pensée personnelle chez l’élève, il faut simplifier : mais, à partir de quel moment ce discours simplifié s’écarte-t-il de son but ?
C’est pour tenter de répondre à ces questions que le Département des études et de la recherche de l’INHA, en collaboration avec l’Association des professeurs d’histoire de l’art et d’archéologie des Universités (APAHAU), organise ces débats complémentaires. Ils traitent de cette complexité des objets et des méthodes de l’histoire de l’art auxquels le discours scolaire devra se confronter pour convaincre et des orientations qu’il conviendrait de donner aux futurs programmes.
En croisant ces deux thèmes et ces deux points de vue – celui de l’Université et celui de l’École – il s’agit aussi de rappeler les ambitions propres de l’histoire de l’art en matière de documentation et d’interprétation des œuvres, ambitions qui distinguent cette discipline de la critique et de l’esthétique. Les difficultés à faire comprendre sa nature ont partie liée avec les exigences qu’elle seule se fixe vis-à-vis des arts visuels. Toutefois, étant donné l’enjeu du projet d’enseignement – la culture et le sens critique que doivent maîtriser tous les jeunes à la fin de leur scolarité –, il serait important que les avancées de la recherche soient formulées en des termes accessibles au plus grand nombre. C’est le cadre des débats proposés.

APAHAU(美術史・考古学専攻の大学教員による組織)なんてものが、フランスにはあるのですね。日本の「美術の歴史についての学」に欠けているのは、こういう「共通項をもつ他者」どうしの対話の場なのではないかと思う。学科や学会ごとに類似のディシプリン・方法論で結集していて、相互のコミュニケーションが分断されてしまっている印象を受ける。もっとも私はフランス美術史研究の内情まで把握しているわけではないから、フランスの「組織横断的」な美術史研究のための共同体が、本当に当初の目的通りに機能しているかは分からないのだけれど。

Albert Gabriel (1883-1972), architecte et archéologue(建築家/考古学者)
conférence donnée par Pierre Pinon, professeur à l’École d’architecture de Paris- Belleville / INHA
mercredi 24 janvier 2007
À partir de 1908, lorsque, jeune diplômé de l’École des Beaux-Arts, il effectue des relevés sur le chantier archéologique de l’École française d’Athènes à Délos, l’histoire d’Albert Gabriel devient celle d’un architecte happé par deux passions, l’archéologie et l’Orient. Il soutiendra une thèse sur les fortifications de Rhodes, fouillera en Égypte et en Syrie, deviendra professeur d’histoire de l’art et d’archéologie à l’Université d’Istanbul et enfin, en 1930, premier directeur de l’Institut français d’archéologie de Stamboul. Albert Gabriel est alors le meilleur spécialiste de l’architecture seldjoukide, qu’il définit comme spécifiquement turque, à la plus grande satisfaction des autorités kémalistes. Il achèvera sa carrière comme professeur au Collège de France, comme membre des académies des Beaux-Arts et des Inscriptions et Belles-Lettres. Il a laissé de monumentales monographies sur l’architecture à Rhodes et en Turquie. Immense dessinateur d’architecture, bon photographe, il a aussi été un aquarelliste habile et sensible. Mais archéologue ou artiste, il est toujours resté surtout architecte. Ses papiers, dessins d’architecture, aquarelles, photographies, livres, ont récemment été retrouvés dans sa maison de Bar-sur-Aube.

年代も地域も異なるが、「考古学者にして建築家」という点ではピラネージと共通する(ものがあるかも?)

Albert Gabriel (1883-1972) : un architecte archéologue
15 septembre au 11 novembre 2006

L’exposition réalisée par le Yapı Kredi en collaboration avec l’Institut Français d’Etudes Anatoliennes (Istanbul) et l’Institut National d’Histoire de l’Art (Paris), « Albert Gabriel (1883-1972) : Architecte, Archéologue, Peintre, Voyageur » est consacrée aux œuvres d’Albert Gabriel, auteur de nombreux ouvrages de référence dans son domaine. Architecte, restaurateur et historien d’art, Albert Gabriel fut nommé en 1930 le premier directeur de l’Institut Français d’Etudes Anatoliennes. Auteur de nombreuses publications sur les monuments turcs d’Anatolie, il a également donné des cours d’archéologie et d’histoire de l’art à l’Université d’Istanbul.
Cette exposition montre, entre autres, ses dessins d’architecture ; une cinquantaine de photographies de ses voyages en Anatolie ; une centaine de ses trois cents aquarelles exposées pour la première fois, peintes au cours de ses voyages en Europe (Allemagne, Espagne) et en Orient (Grèce, Egypte, Syrie) dont évidemment la Turquie ; son outil de travail dans ses travaux et aussi ses objets personnels. Ses œuvres ont été découvertes dans sa maison de Bar-sur-Aube (pratiquement inhabitée depuis 1973) que Pierre Pinon, commissaire général de cette exposition, a retrouvée en avril 2003.

上で紹介した2007年のコロックと同一主題のもの。2006年に展覧会が開催されていたようだ。

Roma Triumphans ? L’attualità dell’antico nella Francia del Settecento.(18世紀フランスにおける古代ローマの受容:2006年3月ローマにて開催)
La question de la réception de l’Antiquité en France au cours du XVIIIe siècle a déjà fait l’objet de nombreuses recherches et analyses spécifiques. Ce colloque vise principalement à faire l’état des connaissances acquises en vue de déceler, dans la mesure du possible, un sens cohérent dans le cheminement tortueux et contradictoire du goût français pour l’Antiquité au cours du XVIIIème siècle. Cette cohérence sera à rechercher au-delà de la constellation de ses renaissances protéiformes.

Archéologues et antiquaires en France méditerranéenne (XVIe - XVIIIe siècles)(ルネサンスから18世紀までのフランスにおける考古学と古遺物研究)
samedi 9 septembre 2006

Cette première journée d’étude est consacrée à l’archéologie et aux antiquaires de la période moderne qui se sont intéressés à l’ancienne Gaule romaine de la France méditerranéenne. L’importance des vestiges antiques conservés ou redécouverts dans cette région a en effet suscité un intérêt continu de la part d’archéologues, d’érudits et d’artistes dont l’apport reste pourtant, à quelques prestigieuses exceptions près (Peiresc, Séguier), largement méconnu, et requiert d’être inscrit dans un contexte intellectuel national et international.
Cette journée introductive associera l’INHA (Axes Histoire de l’Histoire de l’Art et Histoire de l’Archéologie), des enseignants-chercheurs antiquisants et modernistes des universités de Toulouse, Montpellier et Aix-en-Provence, et les représentants des principaux musés concernés (Aix, Arles, Avignon, Montpellier, Narbonne, Nîmes, Vaison, etc.). Elle sera consacrée à un premier état des lieux de la recherche : figures de référence, réseaux locaux, nationaux et internationaux, bibliographie, sources manuscrites, recherches en cours, méthodologie, perspectives. D’autres journées annuelles suivront, en 2007 et en 2008, portant sur des aspects plus ponctuels exploitant les résultats acquis : par exemple, antiquité et construction identitaire, antiquité et art de l’époque moderne, sources et méthodes de l’archéologie à l’époque moderne, l’archéologie de l’époque moderne et la connaissance contemporaine, enjeux historiographiques, etc.

Histoire de l’histoire de l’art en France au XIXe siècle(フランス19世紀における美術史学のメタヒストリー)
sous la direction scientifique de Roland Recht, de l’Institut, Philippe Sénéchal, Claire Barbillon et François-René Martin, en partenariat avec l’École du Louvre
Du 2 au 5 juin 2004

Si, en France comme à l’étranger, les recherches et les publications sur " l’histoire de l’histoire de l’art " se sont multipliées au cours du XXe siècle, elles concernent surtout les grandes figures tutélaires de la discipline : Winckelmann, Warburg, Riegl, Panofsky et, pour le cas français, Jean-Baptiste Séroux d’Agincourt et émile Mâle, ou encore l’histoire de son enseignement et la question des relations croisées entre la France et l’Allemagne.

À ces perspectives, strictement biographique ou institutionnelle, ont été préférés ici l’étude, en cinq grands thèmes, de la définition du domaine de l’histoire de l’art, de la Révolution à la fin de la première guerre mondiale, et l’examen de ses discours ou de ses méthodes. Soucieux de mettre en oeuvre un nouveau modèle d’analyse des oeuvres d’art et de faire de l’art le sujet d’une véritable histoire, les historiens d’art français de la première moitié du XIXe siècle n’en sont pas moins les héritiers d’une tradition historiographique spécifique (section " Héritages érudits et constructions nouvelles "). Tout au long de cette période, l’histoire de l’art épouse une des obsessions majeures de l’histoire : la recherche des origines. Ce sujet fait surgir épisodiquement deux questions : le débat sur le classicisme d’une part ; la possibilité de projeter l’histoire des formes sur les grands récits nationaux d’autre part (" Controverses "). En France, le modèle d’" histoire visible de l’art " offert par les musées ou les collections détermine les modalités mêmes du discours de l’histoire de l’art mais aussi le rapport entre le texte et l’image ainsi que le choix des objets de recherche (" Histoire visible, histoire écrite "). Affinant ses méthodes, revendiquant l’impératif de scientificité, l’histoire de l’art est cependant exposée aux secousses de l’histoire politique, notamment du conflit entre la France et l’Allemagne. Elle apportera parfois, avec son crédit propre, son tribut aux discours les plus chargés d’attendus idéologiques, n’hésitant pas à convoquer la notion de " race " (" Idéologies "). Pour autant, à la fois proche et lointaine, l’histoire de l’art en France au XIXe siècle aura été un formidable laboratoire pour la discipline. En témoignent les multiples réflexions menées sur les formes, celles du passé comme du présent, dont nous sommes aujourd’hui, à notre tour, les héritiers (" Formalismes ").

シンポジウムの成果をまとめた刊行物がこちら。http://www.inha.fr/spip.php?article2123